Vous le saviez??? Picasso à écrit cette lettre à Papini, en lui avouant... Allez, je vous laisse le suspens!!!
“Dans l’art, le peuple ne cherche plus consolation et exaltation, mais
les raffinés, les riches, les oisifs, les distillateurs de quintessence
cherchent le nouveau, l’étrange, l’extravagant, le scandaleux. Et
moi-même, depuis le cubisme et au-delà, j’ai contenté ces maîtres et ces
critiques avec toutes les bizarreries changeantes qui me sont passées
par la tête, et moins ils me comprenaient, et plus ils m’admiraient.
A
force de m’amuser à tous ces jeux, à toutes ces fariboles, à tous ces
casse-tête, rébus et arabesques, je suis devenu célèbre, et très
rapidement. Et la célébrité pour un peintre signifie ventes, gains,
fortune, richesse. Et aujourd’hui, comme vous le savez, je suis célèbre,
je suis riche.
Mais quand je suis seul à seul avec moi-même, je n’ai
pas le courage de me considérer comme un artiste dans le sens grand et
antique du mot.
Ce furent de grands peintres que Giotto, Le Titien,
Rembrandt et Goya : je suis seulement un amuseur public qui a compris
son temps et a épuisé le mieux qu’il a pu l’imbécillité, la vanité, la
cupidité de ses contemporains. C’est une amère confession que la mienne,
plus douloureuse qu’elle ne semble. Mais elle a le mérite d’être
sincère.”
(Pablo Picasso, lettre à Giovanni Papini, publiée en
1952.)
“Dans l’art, le peuple ne cherche plus consolation et exaltation, mais
les raffinés, les riches, les oisifs, les distillateurs de quintessence
cherchent le nouveau, l’étrange, l’extravagant, le scandaleux. Et
moi-même, depuis le cubisme et au-delà, j’ai contenté ces maîtres et ces
critiques avec toutes les bizarreries changeantes qui me sont passées
par la tête, et moins ils me comprenaient, et plus ils m’admiraient.
A
force de m’amuser à tous ces jeux, à toutes ces fariboles, à tous ces
casse-tête, rébus et arabesques, je suis devenu célèbre, et très
rapidement. Et la célébrité pour un peintre signifie ventes, gains,
fortune, richesse. Et aujourd’hui, comme vous le savez, je suis célèbre,
je suis riche.
Mais quand je suis seul à seul avec moi-même, je n’ai
pas le courage de me considérer comme un artiste dans le sens grand et
antique du mot.
Ce furent de grands peintres que Giotto, Le Titien,
Rembrandt et Goya : je suis seulement un amuseur public qui a compris
son temps et a épuisé le mieux qu’il a pu l’imbécillité, la vanité, la
cupidité de ses contemporains. C’est une amère confession que la mienne,
plus douloureuse qu’elle ne semble. Mais elle a le mérite d’être
sincère.”
(Pablo Picasso, lettre à Giovanni Papini, publiée en
1952.)