Ce texte a été fait il y a quelques années. A l'origine je l'ai fait pour une introduction de jeu de rôle (ou rôle play, ou histoire dont vous êtes le héros).
L'introduction (en vert) est une déformation de la chanson "Halloween" dans "L'étrange noël de Monsieur Jack" ^^.
****
Voulez-vous voir un monde étrange
Où les démons sont rois et pas les anges ?
Suivez-nous, venez visiter,
Notre maléfique cité,
C'est le Sommeil sans Fin, c'est le Sommeil sans Fin,
Les bambins vont mourir de trouille !
C'est ça les Cauchemars,
Tout le monde dans le placard.
C'est normal ! C'est pour terroriser leur sales bouilles !
L'ascenseur s'ouvre… La victime est là !
Bienvenue dans le Sommeil qui n'en finit pas !
***
Mya avance prudemment dans le couloir. Ses petits pieds roses frottent contre le plancher et s'arrêtent soudainement. La porte. Oui, c'est de cette porte que parvient le bruit. Elle en est sûre. Mais qu'il y a-t-il derrière cette barrière de bois ? Une porte close ne fait pas de bruit ! Sauf s'il y a quelque chose à l'intérieur…
La petite fille aux cheveux roux regarde l'ourson en peluche qu'elle n'a pas lâché depuis son escapade du lit.
"Tu n'as pas à avoir peur. Je suis certaine que c'est juste une petite souris qui veut être libérée. C'est pour ça que tu entends ce grattement depuis la chambre."
Elle a l'impression que l'ourson est rassuré et, du même coup, elle aussi.
"Tu crois qu'il faut lui ouvrir ? Non… tu as raison. Si elle sort et qu'elle s'échappe, elle pourrait être mangée par le chat tigré. Mais… ce n'est pas bien de la laisser comme ça. Je vais lui ouvrir… Non ! Mais si, je vais le faire."
Mya regarde sa peluche d'un air sévère comme si l'objet ne devait pas contester sa décision. Elle attend quelques secondes, écoutant ce bruit incessant qui lui procure une sentiment double : une peur d'ouvrir cette porte et, en même temps, l'envie de découvrir ce qui se cache à l'intérieur. Enfin, elle prend son courage à deux mains et se hisse sur la pointe des pieds. Lentement, son bras se lève, sa main un peu tremblante se referme sur la poignée dorée. Elle tourne l'objet métallique. Une fois. Deux fois. Trois fois.
"Tu vois, ce n'était pas la peine d'avoir peur ! Elle ne s'ouvre même pas, cette porte. Oh !"
Tandis qu'elle parlait à son compagnon, la porte s'était ouverte sans que quiconque l'eu voulu. Mya scrute l'obscurité de ce qui ressemblait à un placard poussiéreux et vide.
"Où es-tu petite souris ? Tu es libre ! Montre toi !"
Le léger craquement continue de faire son office… mais aucune souris ne se montra. Mya s'avance un peu, pour voir… Puis encore un peu. Elle cru voir un début de queue de souris. Elle avait peut-être trop avancée car ses orteils touchent à présent la poussière du placard. Le bruit continue, continue… puis s'arrête. C'est à ce moment précis que la porte de bois se referme sur sa nouvelle prisonnière et son ourson. Sans que Mya est le temps de réagir, le placard se mit à bouger, comme s'il était vivant. L'enfant a l'impression qu'il descend, qu'il s'enfonce bien plus loin que la cave du château. Elle pleure et crie, serrant la peluche contre elle plus fort que jamais. Aussi brusquement que le bruit s'était arrêté, le placard suspend sa course infernale. Mouillé par les larmes de Mya, on aurait dit que l'ourson avait pleuré aussi. Lorsque la porte s'ouvre, elle s'empresse de sortir de cette prison poussiéreuse et regarde, de ses petits yeux rougis par les larmes, le lieu où elle a atterrit.
Ses yeux étant depuis tout à l'heure habitués à l'obscurité, elle est tout d'abord éblouie par la lumière. Elle sent cependant une douce odeur fruitée et quelque chose de moelleux sous ses pieds. Après les sensations viennent les images. Mya découvre alors un paysage digne du plus merveilleux des rêves. La sensation moelleuse que la petite fille a sous ses pieds se révèle être un véritable chemin de coton, aussi blanc que les nuages ; l'odeur fruitée semble venir d'un buisson aux mille saveurs : des bonbons multicolores y poussent ; des arbres sont couverts de sucettes ; des pommes très sucrées sur une pile de feuilles en caramel ; un arc-en-ciel en pâte d'amande… Tout ce que Mya aime se trouve dans ce chemin. Emerveillée, elle cours jusqu'au premier buisson, oubliant son nounours derrière elle. Un bonbon est cueilli puis goûté du bout des lèvres. Fraise ! Puis un autre. Orange ! Encore un et encore un autre… Après en avoir avalé quatre ou cinq, elle s'attaque à une feuille caramélisée. La petite fille se gave de sucreries sans trop s'en rendre compte, lorsque une petite voix affolée intervient.
"Non ! Arrête ! Ne fais pas ça ! Il ne faut pas !"
Mya se retourne, ses petites joues remplies comme celles d'un hamster. Elle regarde avec des yeux ronds un être, qu'elle connaît bien, courir vers elle : sa peluche devenue animée.
"Je chavais bien que tu étaich vivant ! On ne che moquera plus de moich à l'école !"
"Evidemment que je le suis ! Mais ne parlons pas de ça. Il ne faut pas que tu manges ça, c'est un Candymorphe !"
"Un quoich ?"
L'ourson n'a pas le temps de répondre car le coton se met à trembler dangereusement.
"Vite, cours !"
Il saute dans les bras de Mya qui commence à courir de toute la vitesse de ses courtes jambes. Mais elle se sent un peu lourde et son ventre lui fait mal à cause des bonbons. Le coton se dérobe peu à peu sous elle et il lui semble, à en juger par l'ombre, que quelque chose de grand se forme derrière elle. Cependant, elle ne s'arrête pas et saute sur une grosse pierre, juste au moment où le dernier centimètre de moelleux disparaît. C'est alors qu'elle pousse un cri. Devant elle se dresse un énorme monstre fait de toutes sortes de douceurs qu'elle a mangé. L'air menaçant, il s'avance vers la petite fille en brandissant ses dents en sucre d'orge acérées. Elle saute alors de pierre en pierre pour échapper à ce terrible cauchemar. Elle voit alors une lueur d'espoir : un village à quelques sauts de distance. Elle s'y précipite et referme la grosse porte en bois avec l'aide de l'ourson. Elle n'entend plus le monstre… Peut-être est-il parti.
"C'était quoi cette affreuse chose ?!"
"Un Candymorphe. Brrr… perfide que ces choses là ! Il se transforme en chemin appétissant pour dévorer les enfants comme ils ont dévorés son corps !"
Mya se réfugie dans une tourelle près de la porte pour regarder si le monstre n'arrivait pas. La peluche dans ses bras, elle attend puis observe les rues de ce qui semble être un village fortifié.
"Où sommes-nous ?"
L'introduction (en vert) est une déformation de la chanson "Halloween" dans "L'étrange noël de Monsieur Jack" ^^.
****
Voulez-vous voir un monde étrange
Où les démons sont rois et pas les anges ?
Suivez-nous, venez visiter,
Notre maléfique cité,
C'est le Sommeil sans Fin, c'est le Sommeil sans Fin,
Les bambins vont mourir de trouille !
C'est ça les Cauchemars,
Tout le monde dans le placard.
C'est normal ! C'est pour terroriser leur sales bouilles !
L'ascenseur s'ouvre… La victime est là !
Bienvenue dans le Sommeil qui n'en finit pas !
***
Mya avance prudemment dans le couloir. Ses petits pieds roses frottent contre le plancher et s'arrêtent soudainement. La porte. Oui, c'est de cette porte que parvient le bruit. Elle en est sûre. Mais qu'il y a-t-il derrière cette barrière de bois ? Une porte close ne fait pas de bruit ! Sauf s'il y a quelque chose à l'intérieur…
La petite fille aux cheveux roux regarde l'ourson en peluche qu'elle n'a pas lâché depuis son escapade du lit.
"Tu n'as pas à avoir peur. Je suis certaine que c'est juste une petite souris qui veut être libérée. C'est pour ça que tu entends ce grattement depuis la chambre."
Elle a l'impression que l'ourson est rassuré et, du même coup, elle aussi.
"Tu crois qu'il faut lui ouvrir ? Non… tu as raison. Si elle sort et qu'elle s'échappe, elle pourrait être mangée par le chat tigré. Mais… ce n'est pas bien de la laisser comme ça. Je vais lui ouvrir… Non ! Mais si, je vais le faire."
Mya regarde sa peluche d'un air sévère comme si l'objet ne devait pas contester sa décision. Elle attend quelques secondes, écoutant ce bruit incessant qui lui procure une sentiment double : une peur d'ouvrir cette porte et, en même temps, l'envie de découvrir ce qui se cache à l'intérieur. Enfin, elle prend son courage à deux mains et se hisse sur la pointe des pieds. Lentement, son bras se lève, sa main un peu tremblante se referme sur la poignée dorée. Elle tourne l'objet métallique. Une fois. Deux fois. Trois fois.
"Tu vois, ce n'était pas la peine d'avoir peur ! Elle ne s'ouvre même pas, cette porte. Oh !"
Tandis qu'elle parlait à son compagnon, la porte s'était ouverte sans que quiconque l'eu voulu. Mya scrute l'obscurité de ce qui ressemblait à un placard poussiéreux et vide.
"Où es-tu petite souris ? Tu es libre ! Montre toi !"
Le léger craquement continue de faire son office… mais aucune souris ne se montra. Mya s'avance un peu, pour voir… Puis encore un peu. Elle cru voir un début de queue de souris. Elle avait peut-être trop avancée car ses orteils touchent à présent la poussière du placard. Le bruit continue, continue… puis s'arrête. C'est à ce moment précis que la porte de bois se referme sur sa nouvelle prisonnière et son ourson. Sans que Mya est le temps de réagir, le placard se mit à bouger, comme s'il était vivant. L'enfant a l'impression qu'il descend, qu'il s'enfonce bien plus loin que la cave du château. Elle pleure et crie, serrant la peluche contre elle plus fort que jamais. Aussi brusquement que le bruit s'était arrêté, le placard suspend sa course infernale. Mouillé par les larmes de Mya, on aurait dit que l'ourson avait pleuré aussi. Lorsque la porte s'ouvre, elle s'empresse de sortir de cette prison poussiéreuse et regarde, de ses petits yeux rougis par les larmes, le lieu où elle a atterrit.
Ses yeux étant depuis tout à l'heure habitués à l'obscurité, elle est tout d'abord éblouie par la lumière. Elle sent cependant une douce odeur fruitée et quelque chose de moelleux sous ses pieds. Après les sensations viennent les images. Mya découvre alors un paysage digne du plus merveilleux des rêves. La sensation moelleuse que la petite fille a sous ses pieds se révèle être un véritable chemin de coton, aussi blanc que les nuages ; l'odeur fruitée semble venir d'un buisson aux mille saveurs : des bonbons multicolores y poussent ; des arbres sont couverts de sucettes ; des pommes très sucrées sur une pile de feuilles en caramel ; un arc-en-ciel en pâte d'amande… Tout ce que Mya aime se trouve dans ce chemin. Emerveillée, elle cours jusqu'au premier buisson, oubliant son nounours derrière elle. Un bonbon est cueilli puis goûté du bout des lèvres. Fraise ! Puis un autre. Orange ! Encore un et encore un autre… Après en avoir avalé quatre ou cinq, elle s'attaque à une feuille caramélisée. La petite fille se gave de sucreries sans trop s'en rendre compte, lorsque une petite voix affolée intervient.
"Non ! Arrête ! Ne fais pas ça ! Il ne faut pas !"
Mya se retourne, ses petites joues remplies comme celles d'un hamster. Elle regarde avec des yeux ronds un être, qu'elle connaît bien, courir vers elle : sa peluche devenue animée.
"Je chavais bien que tu étaich vivant ! On ne che moquera plus de moich à l'école !"
"Evidemment que je le suis ! Mais ne parlons pas de ça. Il ne faut pas que tu manges ça, c'est un Candymorphe !"
"Un quoich ?"
L'ourson n'a pas le temps de répondre car le coton se met à trembler dangereusement.
"Vite, cours !"
Il saute dans les bras de Mya qui commence à courir de toute la vitesse de ses courtes jambes. Mais elle se sent un peu lourde et son ventre lui fait mal à cause des bonbons. Le coton se dérobe peu à peu sous elle et il lui semble, à en juger par l'ombre, que quelque chose de grand se forme derrière elle. Cependant, elle ne s'arrête pas et saute sur une grosse pierre, juste au moment où le dernier centimètre de moelleux disparaît. C'est alors qu'elle pousse un cri. Devant elle se dresse un énorme monstre fait de toutes sortes de douceurs qu'elle a mangé. L'air menaçant, il s'avance vers la petite fille en brandissant ses dents en sucre d'orge acérées. Elle saute alors de pierre en pierre pour échapper à ce terrible cauchemar. Elle voit alors une lueur d'espoir : un village à quelques sauts de distance. Elle s'y précipite et referme la grosse porte en bois avec l'aide de l'ourson. Elle n'entend plus le monstre… Peut-être est-il parti.
"C'était quoi cette affreuse chose ?!"
"Un Candymorphe. Brrr… perfide que ces choses là ! Il se transforme en chemin appétissant pour dévorer les enfants comme ils ont dévorés son corps !"
Mya se réfugie dans une tourelle près de la porte pour regarder si le monstre n'arrivait pas. La peluche dans ses bras, elle attend puis observe les rues de ce qui semble être un village fortifié.
"Où sommes-nous ?"
"Je crois que c'est le Sommeil sans Fin"
"Le Sommeil sans Fin ? Mais je ne suis pas en train de dormir ! Et puis un sommeil sans fin ça n'existe pas."
"Le placard mouvant qui nous a amenés dans ce pays, le Candymorphe, ce village vide… Je suis sûr que c'est ici. On l'appelle aussi le Village de l'Eternel Cauchemar."
"Je ne veux pas rester ici ! Rentrons à la maison !"
La peluche n'a pas le temps de répondre car un grondement sonore se fait entendre… et la tourelle commence à s'enfoncer. Comme ils parlaient, ils avaient oubliés de surveiller la porte et le monstre avait réussi à passer en dessous, en se métamorphosant en caramel fondu. L'ourson se met à trembler et l'enfant à crier.
"Fait quelque chose ! Il va nous manger !"
"Le placard mouvant qui nous a amenés dans ce pays, le Candymorphe, ce village vide… Je suis sûr que c'est ici. On l'appelle aussi le Village de l'Eternel Cauchemar."
"Je ne veux pas rester ici ! Rentrons à la maison !"
La peluche n'a pas le temps de répondre car un grondement sonore se fait entendre… et la tourelle commence à s'enfoncer. Comme ils parlaient, ils avaient oubliés de surveiller la porte et le monstre avait réussi à passer en dessous, en se métamorphosant en caramel fondu. L'ourson se met à trembler et l'enfant à crier.
"Fait quelque chose ! Il va nous manger !"
"Je ne peux pas, j'ai trop peur !"
"Maman !!"
Entendant la petite en détresse appeler ses parents, l'ourson prend son courage à deux pattes et saute de la tourelle, atterrissant devant le mangeur d'enfants. C'est alors que les fils noirs qui forment la bouche de la peluche s'écartent et, à la place, on peut voir désormais un gros trou couleur de neige. La bête immense s'arrête net et est peu à peu absorbé par l'ourson. On aurait pu voir un David terrassant son Goliath. Lorsque la chose n'est plus qu'un mauvais souvenir, les fils retrouvent leur place initiale. La petite fille descend le reste de l'escalier et vient contempler son héros enduit de sucre fondu.
"Comment as-tu fait ça ?? Il est où le monstre ??"
La peluche tapote son ventre un peu bombé.
Entendant la petite en détresse appeler ses parents, l'ourson prend son courage à deux pattes et saute de la tourelle, atterrissant devant le mangeur d'enfants. C'est alors que les fils noirs qui forment la bouche de la peluche s'écartent et, à la place, on peut voir désormais un gros trou couleur de neige. La bête immense s'arrête net et est peu à peu absorbé par l'ourson. On aurait pu voir un David terrassant son Goliath. Lorsque la chose n'est plus qu'un mauvais souvenir, les fils retrouvent leur place initiale. La petite fille descend le reste de l'escalier et vient contempler son héros enduit de sucre fondu.
"Comment as-tu fait ça ?? Il est où le monstre ??"
La peluche tapote son ventre un peu bombé.
"Ici !"
Puis il se secoue pour enlever le reste de sucre.
"Ne t'inquiètes pas, il ne t'embêtera plus."
Voyant que Mya commence à avoir peur de son compagnon il la rassure.
"Je vais tout t'expliquer. Comme je te l'ai dit, ici nous sommes dans le Sommeil sans Fin. J'ai pris vie car je suis ton compagnon, ton protecteur, ton Mange-cauchemar."
"Un Mange-cauchemar ?"
"Les peluches des enfants comme toi ne sont pas de simple morceaux de tissus assemblés. La nuit, lorsque vous dormez, nous prenons vie et nous vous protégeons des mauvais rêves. Quand nous en voyons un, nous l'aspirons pour que vous n'en soyez pas affecté. Le Candymorphe était un cauchemar qui a pris sa forme à partir de ce que tu aimes. J'ai réussi à l'éliminer mais je sens qu'il y en a encore plein."
"Comment va-t-on faire ?? Je veux voir Maman et Papa !"
"Je crois que la seule solution est de traverser ce village. Tu as vu par delà le village, lorsque tu étais en hauteur, la porte dorée ? C'est l'Antre des Rêves. C'est par là-bas que tu pourras revenir chez toi."
Les deux compères, main dans la patte, prennent alors une rue au hasard. Cette étrange amitié entre une petite fille et un objet les font s'engouffrer à tout jamais dans le Sommeil sans Fin…
[ Pendant ce temps, vous vous endormez dans votre lit douillet, votre peluche dans vos bras. Votre esprit se brouille. Tout à coup, vous vous retrouvez dans un château et un grincement incessant attire votre attention. L'Eternel Cauchemar a trouvé sa nouvelle victime…]
"Ne t'inquiètes pas, il ne t'embêtera plus."
Voyant que Mya commence à avoir peur de son compagnon il la rassure.
"Je vais tout t'expliquer. Comme je te l'ai dit, ici nous sommes dans le Sommeil sans Fin. J'ai pris vie car je suis ton compagnon, ton protecteur, ton Mange-cauchemar."
"Un Mange-cauchemar ?"
"Les peluches des enfants comme toi ne sont pas de simple morceaux de tissus assemblés. La nuit, lorsque vous dormez, nous prenons vie et nous vous protégeons des mauvais rêves. Quand nous en voyons un, nous l'aspirons pour que vous n'en soyez pas affecté. Le Candymorphe était un cauchemar qui a pris sa forme à partir de ce que tu aimes. J'ai réussi à l'éliminer mais je sens qu'il y en a encore plein."
"Comment va-t-on faire ?? Je veux voir Maman et Papa !"
"Je crois que la seule solution est de traverser ce village. Tu as vu par delà le village, lorsque tu étais en hauteur, la porte dorée ? C'est l'Antre des Rêves. C'est par là-bas que tu pourras revenir chez toi."
Les deux compères, main dans la patte, prennent alors une rue au hasard. Cette étrange amitié entre une petite fille et un objet les font s'engouffrer à tout jamais dans le Sommeil sans Fin…
[ Pendant ce temps, vous vous endormez dans votre lit douillet, votre peluche dans vos bras. Votre esprit se brouille. Tout à coup, vous vous retrouvez dans un château et un grincement incessant attire votre attention. L'Eternel Cauchemar a trouvé sa nouvelle victime…]