Il prend le vent comme il vient
Et le grain est en ses mains ;
Il voyage au gré de ses passages
Conscient que tout n’est que mirage.
Elle est le sable, la terre et les nuages
Car je l’aime tant, mon amante sage ;
Elle détient la vie au creux des reins
Comme un sucre aux parfums du satin.
Je suis le souffle qui passe et repasse
Sur les pousses, les fruits de ma besace.
Nous sommes l’air, le feu et la Terre
Et savons que demeurent les mystères…
Et le grain est en ses mains ;
Il voyage au gré de ses passages
Conscient que tout n’est que mirage.
Elle est le sable, la terre et les nuages
Car je l’aime tant, mon amante sage ;
Elle détient la vie au creux des reins
Comme un sucre aux parfums du satin.
Je suis le souffle qui passe et repasse
Sur les pousses, les fruits de ma besace.
Nous sommes l’air, le feu et la Terre
Et savons que demeurent les mystères…