Je l'ai connue, jadis,
Dans un trou de verdure,
Comme le Val de Rimbaud,
Quelque part dans ma tête,
Où les secondes étaient,
De belles éternités.
Je l'ai connue, jadis,
Par un fantôme; Arthur,
Plus qu'un simple grimaud,
Mais un anachorète,
D'un moment où jamais,
Je n'ai voulu quitter.
Je l'ai connue, jadis,
D'un récit de torture,
D'où exaltaient des mots,
Les parfums du poète;
Une cage qu'ils partageaient,
Où ils furent prisonniers.
Je l'ai connue, jadis,
Dans la nuit, sans parure,
Au milieu des salauds,
Et gracieuse sans paillettes,
Comme les plaisirs de paix,
Fleurissant tout l'été.
Je l'ai connue, jadis,
Alors que les souillures,
De mon flétri cerveau,
Saignaient les trouble-fêtes,
En myriades, que fauchait,
Ta saisissante épée.
Je l'ai connue, jadis,
Ma sauveuse d'envergure,
Dans les vers de Rimbaud;
Quelque part dans ma tête,
Les secondes m'inspiraient,
De belles éternités.
Dans un trou de verdure,
Comme le Val de Rimbaud,
Quelque part dans ma tête,
Où les secondes étaient,
De belles éternités.
Je l'ai connue, jadis,
Par un fantôme; Arthur,
Plus qu'un simple grimaud,
Mais un anachorète,
D'un moment où jamais,
Je n'ai voulu quitter.
Je l'ai connue, jadis,
D'un récit de torture,
D'où exaltaient des mots,
Les parfums du poète;
Une cage qu'ils partageaient,
Où ils furent prisonniers.
Je l'ai connue, jadis,
Dans la nuit, sans parure,
Au milieu des salauds,
Et gracieuse sans paillettes,
Comme les plaisirs de paix,
Fleurissant tout l'été.
Je l'ai connue, jadis,
Alors que les souillures,
De mon flétri cerveau,
Saignaient les trouble-fêtes,
En myriades, que fauchait,
Ta saisissante épée.
Je l'ai connue, jadis,
Ma sauveuse d'envergure,
Dans les vers de Rimbaud;
Quelque part dans ma tête,
Les secondes m'inspiraient,
De belles éternités.